21 août 2011

Boardwalk Empire - Nouveau bébé HBO



Une série diffusée par  HBO (The Sopranos, Six Feet Under, True Blood, entres autres), c’est normalement suffisant pour susciter l’intérêt. Ajoutez-y les prix de la meilleure série dramatique et du meilleur acteur de série dramatique, chipés aux MadMen triple champion en titre, un premier épisode réalisé par Martin Scorcese ( à l'origine de la série) et vous avez la série à ne pas manquer : Boardwalk Empire.

Le synopsis : Atlantic City, ville du New Jersey, début des années 20, dans un rêve Américain en ordre de marche sobre :  La prohibition, loi interdisant la distribution et la vente d’alcool, est instaurée. Enoch « Nucky » Thompson, trésorier corrompu de la ville, lève son verre fort en degrés avec quelques administrés haut placés à cette nouvelle qui fera sa fortune et donc très certainement sa perte.


Si vous n’aimez pas les séries historiques, fuyez :  BoardWalk Empire s’inspire d’une histoire réelle, celle de Enoch « Nucky » Johnson (Enoch « Nucky » Thompson donc dans la série). Par contre, si vous êtes fan comme moi de l’Amérique des Roaring Twenties, du vintage et de la précision publicitaire MadMen, vous allez très certainement adorer.

Les personnages sont tous aussi intéressants les uns que les autres : le plus important, Nucky, distillerie en chef de la ville, mérite que je m’y attarde un peu. Le rôle est tenu par l'excellent Steve Buscemi , vu notamment dans Reservoir Dog, Pulp Fiction, Paris Je t’aime ou encore Big Fish (dans mon Top 10 des meilleurs films). Même s’il a je trouve plus une tète de croque-mort que de trésorier dans la série (et dans la vraie vie, comme Christopher Walken), il tient totalement le personnage d’un homme propre sur lui, cultivé, maitre de son business et qui s’en lave les mains en sauvant veuves et orphelins.

Nucky Thompson, joué par Steve Buscemi

Mention spéciale pour la relation toujours professionnelle qu’il entretient avec son Majordome Eddie Kessler et qui amène en fils rouge dans la série des échanges improbables. 

Deux autres personnages viennent également donner encore plus de corps à la série : James « Jimmy » Darmody (Michael Pitt, vu dans le long, très long Last Day de Gus Van Sant), héro de la première guerre, petite main qui monte, papa poule et Nelson Van Alden (Michael Shannon), agent fédéral pointilleux adepte de la divine flagellation.

Les femmes ont elles aussi un rôle important, et notamment Margaret Schroeder (Kelly MacDonald) protégée de Nucky qui sera aux premières loges lors de l’annonce du Droit de Vote des Femmes.

Des personnes forts donc, mais des décors aussi somptueux et un scénario sous fond de drame bien agencé. Le tout, comme pour MadMen, très bien documenté et donc au plus proche de la vie et de l’histoire de l’époque. C’est toujours très sympa de regarder une série et d’avoir une vraie vision de l’époque.

Je n'oublie pas la BO et notamment l'excellent générique avec Straight Up and Down des Brian Jonestown Massacre.


Comme pour les meilleures séries du moment, chaque épisode dure environ 1h. Il vous en faudra 12 pour venir à bout de la première saison. Dépêchez vous, la deuxième saison commence déjà aux US le 30 septembre prochain. Vivement !

A noter : Orange Cinema Serie, chaine qui diffuse la série en France, a reçu l’Award de Bronze dans la catégorie « Meilleure Promotion des Contenus sur Internet » pour le site dédié à la série. Pas volé, il est plutôt bien fait. A retrouver ici : http://www.orangecinemaseries.fr/evenement/boardwalkempire




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